Henri Magnenat, 19ème siècle.
Hayes, Ludwig van Beethoven, 1799 (🔊 pdf nwc).
Puissant Sauveur, source de vie,
Lorsque je fuyais loin de toi,
J’entendis la voix qui convie
Le pécheur au banquet du Roi.
Dès lors, en paix devant ta face,
Par ton sang précieux lavé,
Je goûte l’ineffable grâce
Du Dieu d’amour qui m’a sauvé.
Dans ce temps sombre et difficile,
Pour soutenir ma faible foi
Et me conduire au sûr asile,
Bon Berger, tu prends soin de moi.
Lorsqu’ici-bas le mal progresse,
À la veille de ton retour,
Je te bénis de ta tendresse,
Des soins touchants de ton amour.
Bientôt, dans la maison du Père,
Tu recevras ton racheté,
Pour y sonder le grand mystère
De ta grâce et de ta bonté.
Alors, aux parvis magnifiques,
Avec les saints, ton cher troupeau,
J’exalterai dans mes cantiques
Toutes les gloires de l’Agneau!