Louis Poget-Junot, 19ème siècle.
Leopoldstadt, Charles Czerny (1791–1857) (🔊 pdf nwc).
Quand tu viendras, Jésus, par ta puissance
Les morts en toi seront ressuscités,
En un clin d’œil ravis en ta présence,
Devant le Père en gloire présentés.
Nous, les vivants qui restons sur la terre,
Trésor caché qu’a désiré ton cœur,
Pendant la nuit, veillant avec prière,
Nous t’attendons du ciel comme Sauveur.
Regrets, soupirs, et larmes et souffrances,
Sont inconnus dans le céleste lieu:
Tu le remplis, Jésus, de ta présence;
Là tout est paix: c’est le repos de Dieu.
Là, recueillis dans la maison du Père,
Enfants de Dieu, peuple d’adorateurs,
Autour de toi, bien mieux que sur la terre
Nous serons rois et sacrificateurs.
Ô profondeurs de l’amour insondable
Qui joint la grâce avec la vérité!
Tu visitas l’homme esclave et coupable,
Un monde impur contre Dieu révolté.
Abandonnant ta splendeur infinie,
Tu descendis dans le sein de la mort,
Et sur la croix, ô Prince de la vie,
De nos péchés tu subis l’affreux sort.
Prenons courage, amis, levons nos têtes;
Frères, l’Époux, le Seigneur va venir!
Il nous convie à l’éternelle fête;
Repos d’amour: c’est là notre avenir!