Henri L. Rossier (1835–1928).
Ludwig van Beethoven, 1802 (🔊 pdf nwc).
Viens, oh! viens, Seigneur!
Car ce triste monde,
Où le mal abonde,
À mon pauvre cœur
Ne donne jamais
Ni repos ni paix.
L’aurore va poindre;
Viens, enlève-moi;
Je veux te rejoindre,
Mon repos, c’est toi!
Agneau glorieux,
Je verrai ta face
Brillante de grâce
Dans la paix des cieux.
Ton amour sans prix,
Dans le paradis,
Demeure du Père,
Répandra sur moi
Sa calme lumière.
Mon repos, c’est toi!
Ô repos divin
Que l’amour octroie,
Tu seras ma joie
Aux siècles sans fin!
Heureux avenir!
T’aimer, te bénir,
Et t’être semblable,
Sera tout pour moi.
Sauveur adorable,
Mon repos, c’est toi!